Jocelyne MAS
est née à Alger, en territoire de France.
Son enfance est heureuse et insouciante.
Elle vit souvent à la campagne à Baraki,
chez ses grands-parents. D’eux elle a hérité
l’amour de la terre, des arbres, des animaux
et aussi le courage, la ténacité. Elle
apprend que nous n’avons rien sans effort.
Le collège et le lycée
confirment son inclination pour la littérature.
Elle rafle tous les prix de rédaction et d’excellence.
Voir Les diplômes
Son adolescence est déchirée
par les évènements de la guerre d’Algérie.
Tout son monde s’écroule, après
des années de peur, d’angoisse, de guerre,
elle doit avec sa famille, fuir, tout quitter, la
maison de son enfance, avec ses grands arbres, ses
confidents, son pays, ses amies. C’est l’exil.
Savez-vous combien il est dur de choisir d’emporter
tel livre plutôt qu’un autre, de devoir
privilégier les vêtements, au détriment
des jouets. Tout à coup, tout nous paraît
précieux. On voudrait tout emporter, comme
l’escargot emporte sa maison sur son dos. Et
le chien, Maman, on ne va pas le laisser ?
Après la faculté de Droit à Nice,
son entrée dans la vie active, comme beaucoup
d’étudiants, se fait par « petits
boulots» : vendeuse, assistante dentaire, courtier
en immobilier….
Elle trouve enfin un poste intéressant dans
une société d’Aéronautique,
au service du Personnel. Elle aime le contact avec
les gens et se démène pour régler
leurs problèmes.
Elle est maintenant mariée (son mari est né
à Hussein-Dey, prés d’Alger) a
deux enfants, quatre petits-enfants.
Elle est heureuse mais meurtrie au fond d’elle-même
par cette déchirure qui ne guérira jamais.
C’est comme si elle avait dû se couper en deux, une
partie d’elle-même est restée de
l’autre côté de la Méditerranée.
Alors elle écrit. Pour raconter
son pays, l’amour de son peuple et son attachement
viscéral à cette terre perdue.
Et pour rétablir la vérité, pour
que les enfants, les petits-enfants sachent autre chose
que les trois lignes dans leur livre d’Histoire.
Son premier livre : «Il était une fois ma vie, Alger la Blanche»,
a été primé au 33°
concours international littéraire des «
Arts et Lettres de France ».
Depuis c’est la grande aventure,
ce livre connaît un franc succès. Jocelyne
Mas participe aux Festivals du Livre, court les Salons
Littéraires, donne des Conférences.
"Académicien de Provence",
Lauréate
du grand concours littéraire du monde francophone
de l"Académie Poétique
et Littéraire de Provence, lauréate du
8° concours Littéraire du CEPAL ( Centre
Européen pour la promotion des Arts et Lettres),
sélectionnée sur 2500 oeuvres avec
Mention d'Excellence. Monsieur le Maire de Saint-Laurent
du Var, Henri Revel, Conseiller Général
des Alpes Maritimes, Vice-Président de la Communauté
d'Agglomération Nice-Côte-d'Azur, en présence
de Monsieur Jacques Peyrat, Sénateur Maire de
la ville de Nice, Président de la CANCA, lui
a remis la Médaille
de la Ville, en hommage
à son oeuvre littéraire.
Un deuxième livre : « Chez nous, en Algérie, la Méditérranée
était au nord» aux éditions
"Bénévent"
Les Fêtes de Pâques en Algérie
Ce livre est un hommage au dur labeur de tous nos parents. Par leur
courage, leur ténacité ils ont fait de ce pays la Californie de la
France. Cette terre fait partie intégrante de chacun de nous, elle vit
en nous et y vivra jusqu’à notre dernier souffle. J’espère que nos
enfants apprendront, à travers ces lignes à l’aimer comme nous l’avons
tous aimée, passionnément.
Un peuple qui se souvient est un peuple encore vivant. A chaque pas,
vous partirez à la découverte des paysages ensoleillés, des plages de
sable du bord de mer et des sables dorés du désert.Vous vous enivrerez
du parfum des glycines, du jasmin et des orangers en fleurs. Vous
découvrirez aussi le désespoir de nos parents et grands-parents obligés
de quitter leur terre, leur maison, construite tout au long d'une vie,
à force de travail, de sueur, de courage.
Tout ce peuple n'a pas eu le choix entre "la valise ou le cercueil".
Tous ces déracinés se dispersent à travers le monde, emportant ce
qu'ils ont de plus précieux : l'amour de leur pays. Ici se mêlent
l'amour, la générosité, la ténacité et la colère aussi envers ceux qui
font et défont l'Histoire, à leur guise, sans se soucier des douleurs,
des injustices et des crimes. Plusieurs prix ont récompensé ce livre,
que l'auteur dédie à tout son peuple.
Monsieur Jacques Peyrat,
Sénateur maire de la ville de Nice, précise entre autres que : « ce
livre est écrit d'un style souple comme le pas des Centurions,
odoriférant, lourd du passé de l'Histoire perdue, c'est une leçon de
vie, émouvant mais sans concession. »
Ce livre a obtenu le PRIX
MEDITERRANEE décerné
par le Centre Européen pour la Promotion des
Arts et Lettres au 10ème Concours Littéraire
International et le diplôme
d'Honneur du Salon des Rapatriés.
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Un troisième livre : " De la Côte Turquoise à la Côte d'Azur" , "Pêle-mêle d'ici et de là-bas".
Ce livre est illustré:
Il s'agit de plusieurs romans (264 pages). Certains
se situent en Provence, dans ces petits villages fleurant bon le thym
et la lavande et d’autres, dans ces oasis luxuriantes où lauriers roses
et jasmins embaument; où le vent de sable, le terrible chergui, est à
craindre; de l’autre côté de la Méditerranée où son âme est restée.
Dans nos souvenirs la Côte Turquoise s’estompe et se décalque sur la
légendaire Côte d’Azur. Vous sentirez le souffle chaud de ce vent
chargé de sel et de larmes.
Cet ouvrage vient d’obtenir la Médaille de Bronze avec Mention d’Excellence au Concours International Littéraire organisé par le Centre Européen pour la Promotion des Arts et Lettres ainsi que le Prix du Trentenaire décerné en Mai 2008 à Antibes - Juan les Pins lors du XXXème Salon national des écrivains et artistes rapatriés. Communiqué de presse : Une azuréenne auteur d’un livre sur la Provence récompensée
Voici un quatrième livre, celui-ci est un recueil de poèmes illustrés :
"Au gré des flots
Vague à l'âme et clapotis mélancolique"
Quelques pensées cueillies au vent chaud soufflant du Sud : Le sirocco.
Ces poèmes forment un arc-en-ciel, d'une rive à l'autre par delà la
Méditerranée, peines et joies mêlées.
La poésie c'est l'art d'éclairer la vie, c'est le point sur le i, le
parfum des roses après la pluie ou le chant du rossignol. Le poète met
des couleurs sur ses émotions et s'il existait un arc-en-ciel et que
ses couleurs se feraient marches alors je les gravirais allégrement
pour sauter par-dessus la méditerranée et me retrouver dans mon cher
pays.
Ce livre a obtenu La Médaille d'Argent du Mérite Culturel avec Mention d'Excellence.
Ces poèmes ont été sélectionnés pour paraître dans l'Anthologie Poétique de l'UNICEF Voir le diplome
Voici une Nouvelle :
"Mon Maître et moi, une histoire d'amour"
Ce petit livre vient d'obtenir dans la "catégorie Nouvelles" : le "2° Prix des Arts et Lettres de France".
Il est vendu au profit de nos refuges régionaux, surchargés du fait des abandons massifs de cet été.
" L'amour complice de l'homme et de son chien. La fidélité à toute épreuve de nos amis à quatre pattes."
"Attache ta charrue à une étoile"
"Pionniers : Personnes qui partent défricher des contrées lointaines, qui ouvrent la voie, qui préparent la route à d'autres.
Les personnages et les faits relatés dans ce récit sont réels.
Les livres d'Histoire sont écrits, au jour le jour, par des gens sans
histoires, des gens comme vous et moi, des livres tissés par leur vie
quotidienne, leur travail, leurs joies, et leurs larmes.
L'Histoire de l'Algérie c'est un puzzle composé de petites choses qui
raconte la vie exubérante et meurtrie de tous ces pionniers.
L’Algérie, c'est aussi le parfum de la glycine, bruissante d'abeilles,
de la fleur d'oranger qui sature les routes au bord des orangeraies,
c'est le bleu du ciel et la mer qui murmure à chaque page.
Tout cela, j'ai voulu le sauver de l'oubli ; il faut avoir le courage
de soulever le « second linceul de la mort » pour reprendre les termes
de Lamartine, pour voir se relever les morts d'hier.
« Une terre comme une mère ne se remplace pas » "
"En fallait-il du courage à l'époque pour partir, afin de rester
Français, laisser tout derrière soi, traverser la France, peuplée de
brigands et aussi faire la traversée de cette mer Méditerranée qui
paraît-il a des colères terribles. Oui ! Il en fallait du courage pour
partir en exil !
Une fois arrivé, il a fallu cacher sa déception de ne trouver que des marécages et de la caillasse. Et se mettre au travail. Il
en fallu des efforts, du courage, du travail, de la sueur, de la
ténacité pour arracher de cette terre aride et caillouteuse, les
pierres, les racines énormes des palmiers nains, les cistes, les ronces.
Creuser à mains nues des puits très profond pour trouver cette eau si
précieuse.
Résister à la chaleur, aux fièvres, aux bandits. Assécher les marais.
Travailler avec son arme sur l'épaule. Se barricader le soir pour
protéger sa famille, ses maigres biens et sa récolte. Ensemencer,
s'adapter à ce nouveau climat, nourrir sa famille pour, enfin, voir
sortir de cette terre rouge et fertile : le blé, la vigne et pouvoir
respirer et se dire c'est ma terre, je peux nourrir mes enfants. Ils
auront une autre vie que la nôtre, une vie plus facile. N'oubliez pas,
enfants, que cette terre a été enrichie par toute une génération
d'hommes et de femmes qui sont morts pour qu'elle devienne cette terre
que vous connaissez. Ils avaient la force de recommencer, encore, et
encore avec cette Foi inébranlable qu'ils avaient en eux et en leur
pays.
Hélas quelques générations après il a fallu faire le chemin inverse ,
retraverser cette Méditerranée, et repartir à nouveau sur les chemins
de l'exil. "
Médaille d'Argent des Arts et Lettres de France, Promotion 2011.
1962 : Le Départ. Athos mon chien, mon coeur déchiré
Comment j'ai dû abandonner mon chien, un superbe Berger-Allemand
sur les quais du port d'Alger le 18 juin 1962 quand nous sommes partis sur les
routes de l'exil. Confié à une famille de Harkis, voici leur histoire.
Nos amis les chats et les chiens
Vous retrouverez les aventures et mésaventures étonnantes de nos amis à quatre pattes dans ce livre vendu au profit des refuges.
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