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          Nos amis les chats et les chiens | 
           
               
                 
                     
                      12€   | 
                      Livre  | 
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                            " Vous retrouverez les aventures et mésaventures étonnantes de nos amis à quatre pattes dans ce livre vendu au profit des refuges." 
   
                             
                             
                             
                         
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                      "Savez-vous que votre chien vous prend pour un chien, alors
il vous parle à sa façon.Si vous le caressez, il grogne de plaisir, il aboie pour vous accueillir, ou donner l'alerte, pour vous dire qu'il vous aime ou qu'il s'ennuie. Il gémit quand il est malheureux. Chaque cri peut avoir plusieurs sens. Il hurle s'il a peur ou s'il se sent seul.Il utilise aussi tout son corps pour s'exprimer comme vous,quand vous êtes triste aussi vous utilisez votre corps pour vous exprimer, c'est ce qu'on appelle les expressions. Les chiens se parlent beaucoup entre eux avec les odeurs. Il laisse trois gouttes de pipi pour dire à ses autres compagnons qu'il est passé par ici. Pour votre chien, c'est vous qui commandez, alors il se frotte contre vous pour prendre votre odeur de chef. Quant au chat c'est un petit fauve domestique aux tendres caresses et au doux ronron, mais dans la nature le chat redevient un dangereux prédateur.
Il a toujours été le compagnon des pauvres, il subvient à ses besoins, et adore les câlins. Il y a le chat des champs et le chat des villes. Ses yeux sont verts, jaunes ou oranges, ou encore bleus comme pour les siamois. Leur fourrure est bien fournie et leur
permet de vivre en liberté dans les campagnes et les bois. 
Vous pourrez lire dans ce livre toutes leurs aventures." 
                         
						 
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          1962, Le Départ 
"Athos mon chien, mon coeur déchiré" | 
           
               
                 
                     
                      7€   | 
                      Livre  | 
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                            "Comment j'ai du abandonner mon chien, un superbe Berger Allemand sur les quais du port d'Alger le 18 juin 1962 quand nous sommes partis sur les routes de l'exil." 
   
                             
                             
                             
                         
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                      "Votre chien était lui aussi une victime de ces effroyables événements, il a connu lui aussi, un profond désarroi de vous voir monter sur le bateau sans lui et il n' pas compris le pourquoi d'un tel acte? J'imagine votre propre chagrin de la perte de votre chien avec qui vous avez vécu durant 8 ans de merveilleux instants, le soigner lorsqu'il était malade et lui, vous couver du regard lorsqu'il voyait du chagrin dans vos yeux et ne pas le supporter, au point de poser sa tête sur vos genoux et attendre que cela se passe? Comment peut-on tirer un trait sur ces moments intensifs, pleins d'amour et de complicités!.... Fallait-il dans ces moments de folies, faire abstraction de nos propres sentiments ? à plus forte raison, lorsqu'il s'agit d'un vulgaire chien (comme ils disent)? Avec qui on peut tout se permettre.... sans la moindre compassion, ni le moindre remord ?.... " 
                        Extrait d'un commentaire lecteur. 
						 
						Médaille d'Or du Centre Européen pour la Promotion des Arts et Lettres. 
						 
						Petit livre vendu au profit des refuges.  
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          > Attache ta charrue à une étoile 
"Proverbe berbère" | 
           
               
                 
                     
                      15€   | 
                      Livre documenté  | 
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                            "Pionniers : Personnes qui partent défricher des contrées lointaines, qui ouvrent la voie, qui préparent la route à d'autres. 
                            Les personnages et les faits relatés dans ce récit sont réels. 
                            Les livres d'Histoire sont écrits, au jour le jour, par des gens sans histoires, des gens comme vous et moi, des livres tissés par leur vie quotidienne, leur travail, leurs joies, et leurs larmes. 
                            L'Histoire de l'Algérie c'est un puzzle composé de petites choses qui raconte la vie exubérante et meurtrie de tous ces  pionniers. 
                            L’Algérie, c'est aussi le parfum de la glycine, bruissante d'abeilles, de la fleur d'oranger qui sature les routes au bord des orangeraies, c'est le bleu du ciel et la mer qui murmure à chaque page. 
                            Tout cela, j'ai voulu le sauver de l'oubli ; il faut avoir le courage de soulever le « second linceul de la mort » pour reprendre les termes de Lamartine, pour voir se relever les morts d'hier. 
  « Une terre comme une mère ne se remplace pas »  " 
   
                             
                             
                             
                         
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                      "En fallait-il du courage à l'époque pour partir, afin de rester Français, laisser tout derrière soi, traverser la France, peuplée de brigands et aussi faire la traversée de cette mer Méditerranée qui paraît-il a des colères terribles.Oui ! Il en fallait du courage pour partir en exil !  
                        Une fois arrivé, il a fallu cacher sa déception de ne trouver que des marécages et de la caillasse. Et se mettre au travail. 
                          Il en fallu des efforts, du courage, du travail, de la sueur, de la ténacité pour arracher de cette terre aride et caillouteuse, les pierres, les racines énormes des palmiers nains, les cistes, les ronces. 
                          Creuser à mains nues des puits très profond pour trouver cette eau si précieuse.
                        Résister à la chaleur, aux fièvres, aux bandits. Assécher les marais. Travailler avec son arme sur l'épaule. Se barricader le soir pour protéger sa famille, ses maigres biens et sa récolte.  Ensemencer, s'adapter à ce nouveau climat, nourrir sa famille pour, enfin, voir sortir de cette terre rouge et fertile : le blé, la vigne et pouvoir respirer et se dire c'est ma terre, je peux nourrir mes enfants. Ils auront une autre vie que la nôtre, une vie plus facile.  N'oubliez pas, enfants, que cette terre a été enrichie par toute une génération d'hommes et de femmes qui sont morts pour qu'elle devienne cette terre que vous connaissez. Ils avaient la force de recommencer, encore, et encore avec cette Foi inébranlable qu'ils avaient en eux et en leur pays. 
                        Hélas quelques générations après il a fallu faire le chemin inverse , retraverser cette Méditerranée, et repartir à nouveau sur les chemins de l'exil. " 
                         
                      Médaille d'Argent des Arts et Lettres de France, Promotion 2011.   | 
                     
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          > Mon Maître et Moi,une histoire d’amour | 
           
               
                 
                     
                      8€   | 
                      Livre   | 
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                      Extrait : 
                           
« Mon Maître entreprit de m'éduquer : «  Assis ! Debout ! Couché ! Pas touché » je n'écoutais rien sauf quand il avait un biscuit à la main !  
                                                  Et souvent lors de nos promenades, je dévorais tout ce que je trouvais : bout de pain, morceau de pizza, œuf dur échappé d'un sandwich, os etc... pourtant je n'avais pas faim, j'avais ma pâtée matin et soir mais je suis un terrible glouton.  
                           
                          Aussi le vétérinaire lui suggéra de m'inscrire à des cours de dressage. 
                          La semaine suivante j'étais inscrit au Club Canin de Saint-Laurent du Var. La première fois que nous y sommes allés, mon Maître et moi, j'étais tout content ne sachant pas ce qui m'attendait ! A peine arrivés, le Directeur Patrick Villardry me prit en charge. Il faut dire qu'il a l'habitude des chiens : il est Maître-Chiens, Sauveteur et il va partout avec ses deux chiens Apache et Ugo pour sauver des vies lors des tremblements de terre. 
Voyez, j'avais affaire à une personnalité ! Il est grand et costaud et il a une poigne d'enfer. Je ne vais pas tarder à m'en apercevoir ! 
Là, le mercredi et le samedi j'ai souffert ! «  Aux pieds ! Pas bougé ! ». Comment voulez-vous que je reste impassible quand il y avait de jolies petites chiennes si près de moi ? J'aurais voulu aller vers elles, les regarder de plus près, une toute mignonne m'avait attiré tout de suite, elle avait de grandes oreilles de couleur fauves, un pelage blanc et roux, elle était adorable ! Mais impossible de sortir du rang, il fallait marcher aux pieds ! Et courir et s'arrêter ! Enfin ! J'étais exténué !.................... »  
 
 Lire la suite des aventures de Jimmy...
  
                        Petit livre vendu au profit de nos refuges régionaux, surchargés du fait des abandons massifs de cet été. 
                          Témoignages : 
                        Brigitte BARDOT 
						
                     
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          >    Au gré des flots  
            Vague à l'âme et clapotis mélancolique | 
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                          Recueil de poèmes illustrés qui forment un arc-en-ciel, d'une rive à l'autre par delà la
                          Méditerranée, peines et joies mêlées. 
                          La poésie c'est l'art d'éclairer la vie, c'est le point sur le i, le parfum des
                          roses après la pluie ou le chant du rossignol. 
                         
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                      Le poète met des couleurs sur ses émotions. Son coeur vibre à toutes
                          sortes de sensations. Il transforme les choses réelles, les transcendent,
                          leur donne une couleur et une légèreté diffuse. Ses joies sont immenses
                          tout comme ses douleurs.  Son chagrin pénètre son coeur comme un
						poignard, ses larmes sont lourdes, son coeur est douloureux, il bât plus
						vite, s'affole ou s'arrête quelques secondes. Le poète ressent ses émotions
						dans sa chair, ses jambes se dérobent, son pouls s'accélère.
						Tout en lui est exagération.
  
						Ce livre vient d'obtenir, dans la Catégorie Recueils :  
						* le Prix Henri TROYAT, avec Mention d'Excellence  
						* la Médaille d'Argent du Mérite Littéraire et Artistique au 12° Concours Littéraire International du Centre Européen pour la Promotion des Arts et Lettres.
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				Je connais, par l’amitié et par ses livres son coeur tendre et sa main
				tendue. La poésie est une autre petite musique, celle qui danse, sautant
				sans cesse du quotidien à la mémoire. 
				Un quotidien de tendresse et de bonheur dans sa Thébaïde où la
				glycine s’épanche en ombre soyeuse, où rient les petits enfants. Ah ! Les
				adorables frimousses, comme elles sont évoquées avec des mots choisis
				au plus profond du coeur ! Comme leurs prénoms rythment la farandole de
				l’amour ! Poèmes qui semblent comptines… 
				Les amis ne sont pas oubliés, ni les animaux. En particulier l’amour des
				animaux, l’indignation devant le sort qui parfois leur est fait, donnent à
				Jocelyne Mas des accents émouvants. 
				Mais la mémoire est là, prégnante. Le Pays perdu, la mer toujours
				aimée, la glycine du passé nouée à celle du présent, les trésors du grenier
				et les jours qui furent difficiles. Tout cela sans aucune amertume, sans la
				moindre connotation même de rancoeur. Ce sont ces pages là qui tissent
				une passerelle de mots entre ceux qui ont du partir et ceux qui, restés làbas,
				doivent comprendre et saisir cette main tendue. 
				J’ai apprécié l’évocation du grand père qui, à l’instar du Frère Clément
				de Misserghin, a fait pousser sur son arbre-miracle trois agrumes
				différents. 
				Mais il y a aussi dans ces pages l’amoureuse qui donne et prend des «
				caresses de miel enroulées sur (son) cou » ! 
				La chrétienne un peu Panthéiste qui dit « Merci mon Dieu » et implore la
				Madone mais se noie dans un ciel où « une étoile est tombée ce soir » !
				Oui ! Chaque poète possède sa propre petite musique. Alors, amis de la
				poésie, lisez ce livre où la musique de l’auteur s’inspire de celle des plus
				grands ou plutôt, je vous dirai comme elle : Es’ma, écoute !
  
				Geneviève de Ternant 
				Ecrivain Lauréate de l'Académie Française.
  
				Novembre 2009  |  
      
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          >    De la Côte Turquoise à la Côte d'Azur | 
           
               
                 
                     
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                      Livre illustré par Sabine Biazot   3ème édition  | 
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                          La Côte Turquoise a bercé notre enfance.
                          Elle a été le pays de nos aïeux, celui de nos
                          pères, mais hélas ne sera pas celui de nos
                          enfants. 
                          Ceux-ci sont nés sur un autre continent.
                          De l’autre côté de cette mer Méditerranée
                          que nous chérissons tous. Elle est plus
                          salée que les autres mers car elle a recueilli
                          toutes les larmes que nous avons versées
                          en quittant notre pays. 
                          La couleur de la mer, ce bleu si intense,
                          le ressac, le roulis des vagues restent tapis
                          au fond de notre coeur. 
                          La Côte Turquoise s’efface dans nos
                          souvenirs, elle reste dessinée dans notre
                          coeur, car nous ne pouvons oublier la terre
                          natale, notre terre d’amour. 
                         
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                      La Côte d’Azur, notre pays d’adoption,
                          ressemble par bien des points à notre cher
                          pays. 
En tournant une page, vous sauterez
                          allègrement la Méditerranée ; vous passerez des petits villages de Provence, fleurant bon 
le thym et la lavande, aux oasis luxuriantes du Sud Saharien où lauriers roses et jasmins embaument, où l’air
est chaud, où le vent de sable, le terrible Chergui, est à craindre. Vous pourrez
échanger le mistral ou la tramontane contre le sirocco. 
Vous sentirez le souffle chaud de ce vent chargé de sel et de larmes.
  
De Plascassier ou de Magagnosc vous irez à Timgad ou à Ghardaïa. Des
sentiers pierreux bordés de romarin, vous vous retrouverez sur les pistes de
sable blond, le paysage des dunes remplacera celui des champs de lavandin.
Des pistes neigeuses de Valberg vous irez sur les flancs du Haut Atlas, sur
la neige poudreuse de Chréa. 
Vivre en exil est une douleur de tous les jours mais, nous devons vivre pour
nos enfants et petits-enfants. Demeurer sur la Côte d’Azur est une bénédiction
dans notre malheur.                       | 
                     
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          Ce livre a obtenu différentes récompenses :  > le "Prix du trentenaire" décerné lors du XXXème SALON NATIONAL des Ecrivains et Artistes Rapatriés à JUAN-LES-PINS  > la Médaille de Bronze avec Mention d’Excellence décerné par le Centre Européen pour la Promotion des Arts et Lettres.
  
			> Plusieurs Prix Littéraires ont récompensé ses livres   
			  > Nice-Matin 
              > Communiqué de presse : Une azuréenne auteur d’un livre sur la Provence récompensée 
               
  
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Vous pourrez lire ces textes au gré de votre humeur. 
Le proverbe arabe dit que : « Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi ! »  
Moi, je ne fais pas de bruit, j’écris. Un écrivain, un poète peut transcrire les sentiments, les émotions d’un homme aussi bien que ceux d’une femme.
Mes mots sont des larmes. Ils roulent et coulent dans le cœur du lecteur, le réjouissent, le bouleversent, ou l’enchantent, c’est selon.
Le temps est suspendu, le lecteur est devenu mon ami. La parole d’un ami, le regard d’un ami, sa main dans la mienne, c’est déjà un baume pour mon âme exilée.
Car partager une page c’est partager l’amitié.
  
Vous pourrez si votre humeur est gaie trouver dans ces écrits de l’humour et de la joie. Si vous êtes nostalgique, vous pourrez lire des textes émouvants et tristes en accord avec vos états d’âme."
 
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          >      Chez nous... en 
            Algérie,   la Méditerranée était 
            au Nord | 
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    Un peuple qui se souvient est un peuple encore 
    
    vivant. 
    
     
   
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                      A chaque page, vous partirez à la découverte 
    
    des paysages ensoleillés et magnifiques, des 
    
    plages de sable du bord de mer, et des sables dorés 
    
    du désert. Vous vous enivrerez du parfum des  
    glycines, du jasmin et des orangers en 
                        fleurs.  
                         
                        Vous ressentirez un amour charnel pour cette terre tant 
                        aimée.  
                         
                        Vous passerez du rire aux larmes, car on ne quitte pas 
                        un pays une maison, une terre, une vie sans perdre un 
                        peu de son âme.
  
* Prix Méditerranée  
* Médaille de la ville  
* Prix du Mérite Culturel | 
                     
                   
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            >Lire le synopsis 
             	
             
                
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                 Dans 
                ce livre, je veux montrer l'Algérie heureuse, un beau et magnifique 
                pays que nous avons passionnément aimé. Son souvenir reste à jamais 
                gravé dans nos coeur.  
                Comme les baleines bleues de l'Antarctique, notre peuple est en 
                voie de disparition. Nous sommes la dernière génération à avoir 
                vécu sur le sol de notre chère Algérie française. 
                 
                Je laisse aux politiques et aux historiens le soin de développer 
                un sujet aussi dramatique qu'une guerre. C'est là un sujet parfois 
                tendancieux, subjectif, susceptible de différentes interprétations. 
                 
                Moi, je ne veux vous parler que de faits et d'événements réels 
                et vécus. Certains de ces faits tragiques sont entrés dans l'Histoire. 
                 
                 
                Ce livre a eu plusieurs prix littéraires, que je dédie à tous 
                nos parents et grands-parents. Car sans eux sans leur travail 
                acharné, sans leur dévouement, leur courage et leur ténacité, 
                nous n'aurions jamais connu ce merveilleux pays. 
                 
                J'espère que nos enfants et petits-enfants apprendront à travers 
                ces lignes à aimer cette terre, à respecter le travail des générations 
                qui les ont précédé et qu'ils seront fiers d'être des enfants 
                de Pieds-Noirs. 
                 
                Quelques extraits... 
                 
                On revenait par la rue Bab-Azoun-là où en 1841 se tenait le marché 
                aux esclaves, où se mêlaient sous ses arcades des odeurs d’épices 
                de cotonnades , de miel, de beignets. Silhouettes dansantes dans 
                leurs grandes djellabas blanches, un haïck brodé dissimule leurs 
                visages, ne laissant voir que leurs yeux noirs cernés de khôl. 
                 
                 
                J’arpentais les plages, admirant le plissé des vagues, je me souviens 
                d’une maison à étage face à la mer. Nous, les enfants, nous dormions 
                sur le balcon sur des matelas posés à même le sol. Les joies de 
                la plage, de la pêche avaient raison de notre fatigue et nous 
                finissions par nous endormir bercés par le doux murmure des vagues. 
                Les adultes, assis sur le pas de la porte, discutaient en dégustant 
                une bourha ( alcool de figues qui se boit en apéritif ou en digestif). 
                 
                 
                Mon cousin est amoureux, il est assis à la terrasse du glacier, 
                rue Michelet. Il a des tâches de rousseur sur le nez, c’est un 
                bébé, il a quinze ans. Il a rendez-vous, elle arrive toute jolie 
                dans sa robe fleurie, elle pose son sac de plage sous la table. 
                Il commande des glaces et la regarde, tout ému. Il rougit et caresse 
                sa main. Elle se lève et lui dit qu’elle va se recoiffer, qu’elle 
                revient tout de suite. Il attend, il attend pensif, que fait donc 
                Aïcha ? Soudain un éclair, un bruit infernal dans sa tête, il 
                ressent une énorme douleur, puis plus rien. Pendant que son corps 
                se disloque, il s’enfonce dans sa torpeur et sa dernière pensée 
                sera : « pourquoi ? Aïcha ? pourquoi ? Je t’aimais . » Le sol 
                est jonché de débris de verre et de lambeaux de chair. Le sang 
                macule les nappes, la terreur se lit sur les visages. Aïcha, petite 
                poseuse de bombes n’a plus son sac de plage, elle passe au loin, 
                sans un regard. 
                 
                Les Juifs d’Algérie sont des hommes de croyance et 
                de foi. Ils étaient là depuis trois mille ans. Ils 
                ont tous laissé leurs synagogues et leurs cimetières. 
                 
                Enfants soyez fiers de votre passé. Vos parents, vos grands-parents 
                vous ont fait entrer dans l’Histoire. Ce peuple disparate 
                a crée une langue et un humour qui cache leur sensibilité 
                exacerbée et leur peine.  
                   
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          >    Il était 
            une fois ma vie, Alger la Blanche | 
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                      Récit émouvant 
                          
                          qui oscille presque constamment entre sourire et larmes. 
                          
                          Au fil des pages Jocelyne Mas nous conte sa petite enfance, 
                          
                          heureuse, choyée par les êtres qu'elle 
                          
                          aimait, admirait aussi et dont elle parle avec beaucoup 
                          
                          d'affection, de chaleur, de nostalgie, puis de son adolescence blessée 
                        à jamais au plus profond de son être, assombrie 
                        par les tragiques mouvements de l'histoire. 
                        Un récit dont l'authentique simplicité doit 
                        emporter l'adhésion de tout lecteur, qu'il ait 
                        connu ou non des souffrances de même intensité. 
  
* Prix des Arts et Lettres de France                       | 
                     
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               Masquer les extraits 
               De part 
              et d'autre de l'allée qui mène à la maison, 
              un énorme mimosa qui tous les ans, à l'époque 
              de la taille joue un rôle particulier entre mon grand-père 
              et moi; je me revois au pied de l'arbre, étendue, les bras 
              en croix sur la terre, mon grand-père sur une échelle 
              taille et m'enfouit petit à petit sous les branchages odorants 
              et duveteux. Que de fou rire et de complicité entre nous! 
              Mon grand-père redescend et fait semblant de me chercher:"mais 
              où est-elle cette petite?" je ris à m'étouffer. 
               
              La Casbah s'étale et grimpe sur toute la colline, dédale 
              de ruelles, de petites maisons blanches avec des toits en terrasse, 
              où sèche le linge; des escaliers, des échoppes 
              qui fleurent bon la poudre de riz et le savon à la rose; 
              de belles portes ouvragéees, ornées de heurtoirs s'ouvrent 
              sur de véritables palais recouverts de mosaïque, au 
              centre un patio où coule une fontaine, du jasmin au parfum 
              entêtant couvre les murs, dans une cage, un chardonneret lance 
              sa vrille vers le ciel comme un appel à la liberté. 
              On revenait par la rue Bab-Azoun où se mêlaient sous 
              les arcades des odeurs d'épices, de miel, de beignets,de 
              cotonnades. Il ya avait aussi de nombreux bijoutiers, les femmes 
              arabes arborent beaucoup de bijoux, des bracelets qui cliquettent 
              à chaque mouvement, des boucles d'oreilles trés longues, 
              des colliers d'or finement ciselés. 
              Plus loin on s'arrêtait à l'échoppe du marchand 
              de beignets, il prenait dans un chaudron, de la pâte qu'il 
              maniait avec adresse et jetait dans l'huile bouillante d'un mouvement 
              rotatif de la main; on entendait crépiter et on se régalait 
              de beignets tout chauds, saupoudrés ou non de sucre. 
              A Baraki, chez mes grands-parents, il y avait une tonnelle de glycine 
              magnifique et les soirs de printemps, quand celle-ci croule sous 
              ses grosses grappes de fleurs d'un violet pâle et suranné, 
              j'y retrouvais mon grand-père assis sur son banc de bois, 
              je le distinguais à la lueur rouge de sa cigarette, une Bastos 
              brune. Je m'asseyais à côte de lui, blottie, et il 
              me racontait sa vie ses rêves, ses arbres, son amour pour 
              sa terre sa maison, son jardin. 
              "Baraka Laoufik" Merci Mon Dieu pour tous ces bons souvenirs. 
               
              Nous partons un jour pour Bou-Sâada, aux portes du désert. 
              Les dunes de sable ocre ondulent au soleil, des gazelles passent 
              à toute allure. L'ami de mon père nous attend prés 
              d'une grande tente aux couleurs bariolées. Il est Kabyle, 
              grand brun aux yeux bleus, sa femme nous sert du thé à 
              la menthe brûlant et trés sucré qui nous désaltère. 
              Elle a de longs cheveux noirs, une étoile peinte au milieu 
              de ses sourcils, elle est vêtue d'un pantalon large en tissu 
              fin et souple et d'un boléro chatoyant.  
               
              Hélas tout va se gâter. Les attentats, l'insécurité, 
              la peur changent l'atmosphère. Jusque là nos amies 
              Fatia, Zorah étaient comme nous insouciantes. Plus question 
              de sortir pour aller manger une glace chez Grosoli les rumeurs circulent 
              de plus en plus terrifiantes. 
              Mes grands-parents sont à table. Un vieille voisine musulmane 
              arrive toute essoufflée, "Sauve-toi Lalla. Sauve- toi, 
              ils viennent pour vous égorger. Elle tombe à genoux 
              sur le sol" qu'Allah te protège". Ma grand-mère 
              met dans un grand sac le peu d'argent qu'ils ont dans une boîte 
              à biscuits, Saint Antoine de Padoue qui a toujours veillé 
              sur la famille, les papiers et les voilà courant sur la route 
              sans un regard pour toute une vie de travail, pour cette maison 
              et ce jardin sorti d'un marécage. Après avoir vaincu 
              la malaria, le choléra, ils fuient. Toute leur vie est là 
              derrière eux. Mon grand-père est tout courbé 
              sur ses pauvres jambes, ma grand-mère le tire en avant pour 
              l'empêcher de se retourner. 
               
              Le 26 Mars 1962, nous allons avec nos voisines rejoindre le cortège 
              de femmes et d'enfants. Nous portons des victuailles, des médicaments, 
              du lait en poudre à Bab-el-Oued qui fait l'objet d'un blocus 
              inacceptable. Un cordon de militaires nous barrent la route, enfin 
              ils s'écartent et nous laissent passer quand tout à 
              coup, dans un fracas épouvantable les miltaires ouvrent le 
              feu dans notre dos. Des femmes tombent blessées à 
              mort, des enfants pleurent, le drapeau tricolore baigne dans le 
              sang des ses fils assassinés. La colère, le désespoir, 
              la peur, pourquoi? La Grande Poste, témoin impassible de 
              cette tuerie qui en dix minutes aura fait quatre vingt morts et 
              deux cent blessés. 
               
              Le soir on évoque les arcades de la rue de Lyon, le café 
              de France, l'anisette et ses kémias. Comme le disait Prévert 
              "En ce temps là ! la vie était si belle!" 
               
               
              A Baraki, nous ne reconnaissons plus rien, toutes les maisons sont 
              peintes en bleu et entourées de grands murs. Ma mère 
              explique qu'elle est née ici , qu'elle y a habitée. 
              "Entre, entre " alors là c'est le coup d'épée 
              dans le coeur le grand buffet est toujours là, la cuisinière 
              à bois qui a cuit pour nous tant de gâteaux est en 
              piteux état, le carrelage est défoncé, le lustre 
              est là aussi. Dehors c'est de la terre battue, plus un arbre 
              fruitier, plus de mimosa, plus de fleurs. Rien la désolation! 
              Sur des cordes à linge sèchent des peaux de moutons. 
              Les larmes coulent sur les joues de ma mère, aucun son n'arrive 
              à franchir ses lèvres. Nous partons, le coeur lourd 
              à éclater. 
               
              Je descends sur la plage et comme un voleur je prends une poignée 
              de sable que j'emporte précieusement. 
              L'âme Pied-noir s'est envolée. 
              
                  
                     
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